Comment te décrit-on ? Petit feu follet, voilà le surnom tant apprécié par mon père. Je ne suis pas du genre à rester en place, et on ne peut pas dire que j’ai ma langue dans ma poche. Je déborde d’énergie, frôlant parfois l’hyperactivité. Mon emploi du temps est aussi chargé que celui d’un ministre, entre mon travail, et les réunions de la faction. Je vis le jour, vis la nuit, dors peu ; tout cela pour m’éviter de penser. Ce mode de vie est pour moi un équilibre, me défouler, être toujours occupée est certainement l’une des seules choses qui arrivent à maintenir ma santé mentale. Je suis du genre à être entourée, mais à me sentir toujours seule, étrange non ? pas tant que ça. Je croque la vie, prend tout ce que celle-ci a à m’offrir, puisque je ne sais pas de quoi sera fait demain ; donc autant en profiter non ?

Je suis une séductrice dans l’âme, aimant plaire et attirer les regards, sans vouloir m’attacher […] s’attacher, c’est prendre des risques, le risque de souffrir et le risque de mettre en danger les gens qu’on aime. Je ne suis pas assez égoïste pour enfermer quelqu’un dans une vie tordue et étrange, surtout pour un être humain.
On dit de moi que je suis impulsive, que je me laisse facilement guider par les émotions ; ce n’est pas vraiment de ma faute, parfois j’ai tant d’émotion qui bouillonne en moi que je n’écoute que mon cerveau reptilien ; ce qui m’a permis de survivre jusque-là, écouter mes envies, et mon instinct.

Romantique, il s’agit de mon petit jardin secret, je ne me lasse pas d’un bon Grease ou d’un Dirty Dancing, tout en buvant une bonne bière, ce qui fait un peu décaler… il serait plus logique de boire un chardonnay dans ces moments-là, mais que voulez-vous, la perfection n’existe pas.

Depuis quand vis-tu à Cornac ? Qu'y fais-tu ?
J'ai toujours vécu à Cornac. Cela fait plusieurs génération déjà que nous sommes établis dans cette ville. A l'époque nous avions une maison familiale dans la campagne de Cornac, entourée d'une forêt magnifique. Puis les enfants ont fini par se rapprocher de la ville et depuis, chacun à élu domicile dans diverses demeure. Pour ma part, j'ai vécu dans la maison de ma grand-mère ayant perdu mes parents dans un accident de la route. C'est elle qui m'a élevé dans sa vieille demeure. Le parquet craquait, les portes couinaient, les meubles étaient anciens, mais qu'est ce que j'aimais être là bas. Je m'y sentais comme chez moi.

As-tu de la famille sur place ?
J'ai hélas perdu mes parents mais j'ai tout de même encore de la famille. J'ai un oncle et une tante, un cousin et ma cousine Constance. J'ai également une petite soeur Morgane, la prunelle de mes yeux.

Quels sont tes désirs et tes peurs ? As-tu un rêve ?
Je me suis longtemps mis la pression pour l'héritage familial. Je voulais que ma grand-mère soit fière de moi ainsi que mes ancêtres. Après tout, ils étaient tous des praticiens voir certains des druides. Et la peur de ne pas être à la hauteur est toujours présente. Mais je dois admettre que je rêve d'être une sacrée praticienne, de le devoir qu'à moi même et non au nom de ma famille.

Inné ou praticien ? Inné, as-tu connaissance de tes dons et quels sont-ils ? Praticien, avec quelle énergie possèdes-tu une affinité, quel type de magie pratiques-tu ? Dis-nous tout sur ton rapport à la magie.
On m'a initié très jeune, et je suis devenue une praticienne. Ma grand-mère m'a entrainé pendant des années afin que je perpétue l'héritage de la famille. Ce fut dur, je dois l'admettre et j'ai encore à apprendre. Je me suis découvert une certaine facilité à maîtriser la magie élémentaire et en particulier l'élément de l'air. Sans étonnement, je suis rentrée assez tôt dans la faction des enfants de Mélusine (merci mamie). Je prends mon rôle dans cette faction très au sérieux et j'essaye encore de me faire ma place car certains parle de favoritisme.
As-tu un signe particulier ? Je porte toujours un pendentif, celui de ma mère autour du coup. Je porte aussi un tatouage au poignet représentant un triquetra.